LES DIVERSES TH�ORIES APPORT�ES POUR NIER LE CARACT�RE HISTORIQUE DE LA R�SURRECTION


Marie M. Buchanan, Copyright 2008
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UN PEU D�HISTOIRE


Dans les croyances de l�Antiquit�, il existait des mythes de la r�surrection li�s au cycle des saisons. Par contre, on n�y trouve rien de comparable � la proclamation des ap�tres et de l��criture selon laquelle un homme, J�sus de Nazareth, est mort et a vaincu la mort en revenant � la vie pour r�gner �ternellement sur une nouvelle cr�ation d�barass�e du p�ch�, de la souffrance et de la mort. Le Nouveau Testament, rempli d�une esp�rance qui repose sur la r�surrection du Christ et de sa foi en notre propre r�surrection, contraste vivement avec la d�sesp�rance g�n�rale face � la mort qui caract�risait la pens�e de l��poque. Les Grecs croyaient en l�immortalit� vue comme la d�livrance des entraves que constitue le corps physique; les Juifs s�attendaient � revenir du monde des morts dans leur m�me corps! Mais l�esp�rance chr�tienne �tait celle d�un corps transform� apte � exprimer la vie personnelle dans l��ge � venir.


LA R�SURRECTION: DOCTRINE FONDAMENTALE DU CHRISTIANISME

On confond souvent aujourd�hui la r�surrection avec le maintien de l�existence personnelle apr�s la mort. Bien que la r�surrection sous-entend le maintien de l�existence (l��me) apr�s la mort, elle implique pour la personne la r�cup�ration d�un corps. Ressusciter, c�est recevoir � nouveau un corps, c�est �tre r�introduit par Dieu dans le monde concret, dans le monde mat�riel. Une fois ressuscit�s, nous ne connaissons plus la mort. Selon la Bible, nous n�avons qu�une seule vie � vivre dans ce corps marqu� par le p�ch� et la mort. Nous ne mourons donc qu�une fois. Or, cette vie qui passe sous l�appr�ciation de Dieu sur le bien ou le mal qu�on aura fait �tant dans ce corps d�termine notre �ternit�.

Pour le christianisme, la r�surrection physique du Christ est extr�mement importante. (1 Cor. 15, 12-19) Toute la foi chr�tienne en d�pend. L�ap�tre Paul, dans ses �p�tres, montre que tout repose sur la r�surrection corporelle du Christ. Si ce dernier n�est pas ressuscit� dit-il, les ap�tres sont de faux t�moins, la pr�dication des chr�tiens est vaine, leur foi aussi et ils sont sans esp�rance pour l�avenir. Pour le chr�tien, la r�surrection atteste la divinit� de J�sus-Christ, elle est le signe par excellence de celle-ci. Elle donne tout son sens � sa vie et � son message. Elle valide ses affirmations de Dieu incarn�, Sauveur de l�homme et proche juge du monde. Selon Paul, la r�surrection de J�sus a enlev� � la mort son pouvoir et au tombeau sa victoire ultime sur la vie. Dans son �v�nement mort-r�surrection, J�sus constitue le premier exemple de ce qui se r�alisera pour tous les croyants.


LES DIVERSES TH�ORIES APPORT�ES POUR NIER LE CARACT�RE HISTORIQUE DE LA R�SURRECTION

1�RE TH�ORIE�: ��L��HALLUCINATION��


La th�orie de l�hallucination sugg�re que toutes les apparitions du Christ apr�s la r�surrection n�ont �t� que des supercheries hallucinatoires. Les gens qui disent avoir vu le Christ ont pens� seulement avoir vu le Christ: ils �taient en �tat d�hallucination. Cette th�orie suppose que la tombe �tait toujours occup�e entre en contradiction avec certaines conditions (principes) qui doivent �tre r�unies pour permettre � une hallucination de se produire:

1 �re faiblesse de la th�orie: th�orie qui contredit le premier principe qui dit qu�en g�n�ral, uniquement certaines personnes ont des hallucinations - d�habitude des parano�aques et (surtout) des schizophr�nes. Or, dans le Nouveau Testament, nous avons toutes sortes de personnes ayant eu diff�rentes exp�riences, une formations diff�rente et �tant dans des dispositions diff�rentes.

2 i�me faiblesse de la th�orie: le deuxi�me principe �nonce que les hallucinations sont li�es au subsconscient d�une personne et � ses exp�riences ant�rieures. Il est peu vraisemblable que deux personnes, ou plus, puissent avoir la m�me hallucination en m�me temps.

Le Christ est apparu � beaucoup de personnes et les descriptions de ces apparitions contiennent beaucoup de d�tails que les psychologues consid�rent d�termin�s par la r�alit�. Les tenants de cette th�orie semblent oublier qu�une hallucination est un �v�nement priv�, une exp�rience subjective vide de toute r�f�rence externe, vide de tout objet. Ainsi, si deux personnes ne peuvent cr�er ou garder la m�me vision sans aucun objet de r�f�rence externe, cela est impossible que 500 personnes hallucinent la m�me chose et en m�me temps (le Christ est apparu simultan�ment � 500 personnes stipule Paul dans sa premi�re �p�tre aux Corinthiens).

3 i�me faiblesse de la th�orie: ordinairement, les hallucinations ne peuvent avoir lieu n�importe quand et n�importe o�. Dans le Nouveau Testament, les circonstances � une hallucination font d�faut. Les apparitions mentionn�es sont beaucoup plus que de simples visions momentan�es, le temps y joue un r�le: 15 apparitions diff�rentes - dont une � plus de 500 personnes. Par ailleurs, ces apparitions se pr�sentent sous une grande vari�t� de temps et de lieux.

4 �me faiblesse de la th�orie: les hallucinations requi�rent des sujets un esprit d�attente ou d�espoir qui fait que leurs d�sirs engendrent certaines pens�es. Or, la derni�re chose que les disciples attendaient �tait bien une r�surrection: ils pensaient que le Christ avait �t� crucifi�, enseveli et que tout �tait fini. Marie de Magdala, en se rendant au tombeau le premier dimanche pour porter les aromates qu�elle avait pr�par�s pour embaumer le corps de J�sus, ne s�attendaient �videmment pas � le d�couvrir ressuscit� des morts. Lorsqu�enfin le Seigneur apparut � ses disciples, ils eurent peur et crurent voir un fant�me.

5 �me faiblesse de la th�orie: les hallucinations ont habituellement lieu durant une longue p�riode et r�guli�rement. Dans le Nouveau Testament, les apparitions cess�rent brusquement. Elle s�arr�t�rent toutes au m�me moment.



2I�ME TH�ORIE�: ��CORPS VOL� PAR LES DISCIPLES��


Cette th�orie soutient que les disciples auraient invent� une r�surrection en volant le corps de J�sus et qu�ils ont accept� de mourir martyrs pour un mensonge.

Voici une th�orie qui ne tiendrait pas devant un tribunal. On suppose que les disciples seraient venus vol� le corps de J�sus alors que la garde romaine dormait. Or, si la garde romaine avait vraiment dormi, comment aurait-elle pu savoir que les disciples avaient vol� le corps? Tout avocat de la d�fense aurait aim� faire subir un contre-interrogatoire au capitaine de la garde.

Il est impossible que les soldats aient dormi. La peur du ch�timent leur faisait faire tr�s attention � leurs consignes, surtout la nuit. L�unit� de s�curit� romaine �tait une machine de guerre; si les disciples avaient tent� quelque chose, il y aurait eu une guerre de six secondes (un seul soldat aurait pu facilement ma�triser tout le groupe des disciples). Il faut se rappeler que lorsque J�sus fut arr�t� dans le Jardin de Geths�man�, tous les disciples l�abandonn�rent et prirent la fuite. Dans le Nouveau Testament, ceux-ci sont d�crits non comme des intriguants, mais comme des hommes abattus, d�courag�s, qui se cachaient craignant pour leur vie.

Et puis, il y a la question de l��norme pierre d�environ deux tonnes qui fermait l�entr�e du tombeau. La position de cette derni�re - roul�e � une certaine distance du s�pulcre - rend difficile l�id�e selon laquelle la garde aurait dormi malgr� tout ce bruit. Mais par-dessus tout, cette hypoth�se ne s�accorde pas le moins du monde avec ce que nous savons du caract�re des ap�tres. Ces gens �taient trop honn�tes pour commettre une telle duperie. Cette action aurait �t� contraire � tout ce qui est �crit � leur sujet (c�est des hommes de grande moralit� et d�honneur). Selon le docteur J.N.D. Anderson, sommit� judirique en Grande-Bretagne, la th�orie ne donne aucune explication � la transformation �mouvante qui s�est op�r�e en eux et qui a chang� des �tres d�prim�s et d�courag�s en des t�moins que nul ne pouvait taire.

Cela ne ressemblait � aucun d�eux d�imaginer un coup de ce genre, ou d�avoir assez d�astuce et de rapidit� de d�cision pour l�ex�cuter sans que personne ne s�en aper�oive. Et m�me si tel avait �t� le cas, l�histoire du christianisme aurais pris une tournure diff�rente. T�t ou tard, l�un ou l�autre des onze hommes ayant pris part � l�enl�vement du corps aurait, soit par maladresse, soit autrement, r�v�l� le secret. De plus, un �difice moral de l�envergure de l��glise primitive fond�e, comme cette �glise le fut, sur de longues pers�cutions et d�indicibles souffrances, n�aurait pu �tablir sa doctrine sur un mensonge.

En fin de compte, pourquoi les disciples auraient voulu donner l�impression que le Christ �tait ressuscit� alors qu�ils ne s�attendaient pas � sa r�surrection? Aussi, qui pourrait croire que ces hommes ont affront� les pers�cutions ult�rieures en sachant que leur foi reposait sur une tromperie?


3I�ME TH�ORIE�: �CORPS VOL� PAR LES AUTORIT�S��


Ici, les autorit�s romaines et juives auraient pris le corps et l��auraient d�pos� en lieu sur, afin d�emp�cher quiconque de pr�tendre qu�il y avait eu r�surrection.


Face a une telle hypoth�se, on ne peut pas faire autrement que de poser la question suivante�: pourquoi les autorit�s auraient-elles fait la seule chose qui pouvait leur cr�er des difficult�s? Les disciples �taient revenus en pleine ville de J�rusalem et pr�chaient le Christ ressuscit�. Si ce qu�ils proclamaient �tait faux, il aurait suffi pour les contredire, de montrer le corps. Ou �tait le d�menti officiel? Pourquoi les autorit�s n�ont-elles pas dit�: ��C��est une absurdit�. Nous avons donn� l�ordre de changer le corps de place��.


Et si cela avait �t� insuffisant, pourquoi n�auraient-elles pas appel� comme t�moins ceux qui avaient change le corps de place? Ou bien encore, pourquoi n�auraient-elles pas mis le corps du Christ sur une charrette et ne l�auraient-on pas promen� dans tout J�rusalem? Ce spectacle aurait tu� le christianisme avant m�me qu��il ne naisse. Une seule r�ponse a cette question�: les autorit�s n�ont pas pu produire le corps. Elles n�avaient aucun indice leur permettant de savoir ou il �tait.


Oui, lorsque les ap�tres ont commenc� � pr�cher la r�surrection, il aurait suffi aux autorit�s de montrer le corps pour r�futer la proclamation chr�tienne, mais elles ne l�ont pas fait�.


4�ME TH�ORIE�: ��L��VANOUISSEMENT�� (OU TH�ORIE DE LA R�ANIMATION)


Selon cette th�orie, J�sus n�est pas vraiment mort sur la croix. Il est vrai qu�il y fut clou� et qu�il souffrit de choc, de douleurs et de perte de sang, mais au lieu de mourir, il s��vanouit d��puisement. Pensant qu�il �tait mort, ses disciples l�enterr�rent vivant. Les connaissances m�dicales de l��poque n��tant pas tr�s d�velopp�es, il leur �tait facile de se tromper. Le froid du s�pulcre dans lequel on placa le Christ le ranima. Ses disciples �taient si ignorants qu�ils ne pouvaient croire � une simple r�animation; c�est pourquoi ils soutinrent qu�il s�agissait d�une r�surrection.


Cette th�orie oublie certains faits�:

1. J�sus dut subir six proc�s � trois proc�s romains et trois proc�s juifs.
2. On lui infligea le supplice de la flagellation romaine.
3. Il �tait si faible, qu�il n�eut pas la force de porter son ��patibulum�� c�est-a-dire la barre transversale de la croix.
4. On lui enfon�a des clous dans les mains et dans les pieds pour le crucifier.
5. Les Romains perc�rent son cot� d�un coup de lance et les t�moins dirent�: ��Il sortit de l�eau et du sang��, ce qui est un signe de mort.
6. Quatre bourreaux confirm�rent sa mort. Les �quipes romaines charg�s de la crucifixion connaissaient leur travail. Elles avaient assez de pratique pour cela.
7. Plus de 100 livres d�aromates et de substances gommeuses furent places autour de son corps. (il aurait pu respirer � travers de cela?)
8. Il fut plac� dans une tombe froide et humide.
9. Une grande pierre fut roul�e devant l�entr�e.
10. Une garde romaine fut plac�e devant la tombe.

D�apr�s cette th�orie, une chose incroyable se serait pass�e�: l�air froid et humide de la tombe aurait r�anim� le Christ au lieu de le tuer. (par une bonne pneumonie) Il d�chira son linceul, poussa la pierre de l�entr�e, repoussa les gardes et peu de temps apr�s, apparut � ses disciples comme le Seigneur de la vie.

En fait, cette th�orie ne tient aucun compte du caract�re mortel de la blessure inflig�e � J�sus, de l�effroyable mutilation des mains et des pieds, de l��puisement du � la perte de sang, de l�absence de toute assistance humaine durant les moments critiques ou elles aurait �t� indispensable, de la toile fermement entour�e autour du corps, et de la lourde pierre qui fermait le tombeau. Il suffit de se repr�senter un corps humain, saignant de cinq plaies b�antes et non pans�es, �tendu sur la froide pierre d�un tombeau, sans secours humain d�aucune esp�ce, pour comprendre � quel point une telle supposition est peu raisonnable.


EN CONCLUSION�

Moins de vingt ans suivant l��v�nement mort-resurrection du Christ, la parole des p�cheurs de Galil�e �branla, jusque dans ses plus profondes assises, le temple du juda�sme et ses �chos retentirent tout le long du littoral oriental de la M�diterann�e. Puis, elle commen�a � devenir une s�rieuse menace pour l��Empire romain. L���glise chr�tienne recruta la masse de ses premiers adh�rents non pas parmi les �trangers qui venaient passer quelques jours ou quelques semaines a J�rusalem, � l�occasion des f�tes, mais dans la population permanente de la ville. Les ennemis de la foi �taient paralys�s. Bien des personnages haut plac�s auraient certainement sacrifi� une partie de leur fortune pour an�antir ce mouvement si cela avait �t� possible.

Par un bizarre caprice du sort, les disciples furent amen�s � commencer leur campagne � un quart d�heure � peine de marche de l�endroit ou, si leurs pr�tentions n��taient pas fond�es, la d�pouille mortelle de leur Ma�tre devait se trouver ensevelie dans une grotte facilement accessible. La question pouvait �tre r�gl�e imm�diatement et par des t�moignages en nombre pour ainsi dire illimit�. Par ailleurs, il faut prendre en consid�ration que lorsque les disciples de J�sus proclam�rent la r�surrection, ils le firent en qualit� de t�moins oculaires alors qu��taient encore vivants les gens qui avaient �t� en relation avec les �v�nements dont ils parlaient. En 56, l�ap�tre Paul �crivait que plus de 500 personnes � la fois avaient vu le ressuscit� et que la plupart d�entre eux �taient toujours en vie. (1 Corinthiens 15) Que les premiers chr�tiens aient pu inventer une telle fable et la pr�cher parmi ceux qui auraient pu si ais�ment les contredire en produisant le corps de J�sus d�passe � mon avis les bornes de la cr�dibilit�. Un auteur dit un jour�: ��Si J�sus �tait demeur� dans le tombeau, l�histoire de sa vie et de sa mort y serait rest�e avec lui��.